Salut les amis investisseurs ! Aujourd’hui, on va parler d’une plateforme qui fait beaucoup de bruit dans le monde du financement participatif : Anaxago. En tant que papa investisseur toujours à la recherche de nouvelles opportunités pour faire fructifier mon épargne, j’ai creusé le sujet pour vous livrer mon analyse complète de cette solution d’investissement.

Que vous soyez débutant ou expérimenté, vous vous êtes sûrement déjà demandé comment diversifier votre portefeuille au-delà des traditionnels PEA et assurance-vie. C’est exactement là qu’Anaxago entre en jeu, en proposant une approche moderne du crowdfunding qui mérite qu’on s’y attarde.

Qu’est-ce qu’Anaxago exactement ?

Anaxago, c’est une plateforme française de crowdfunding lancée en 2012 qui se positionne sur le créneau de l’investissement participatif. Contrairement aux plateformes classiques de financement participatif où on finance des projets créatifs, Anaxago se concentre sur des investissements plus « sérieux » : startups en croissance, PME, projets immobiliers et même des œuvres d’art.

La particularité d’Anaxago, c’est qu’elle s’adresse principalement aux investisseurs qualifiés, même si certains produits restent accessibles au grand public. En gros, ils font le tri en amont pour nous proposer des opportunités qu’ils estiment intéressantes, après avoir fait leur travail d’analyse.

J’ai découvert cette plateforme il y a quelques années, et je dois dire que leur approche m’a séduit. Plutôt que de nous laisser nous débrouiller seuls face à des centaines de projets, ils opèrent une sélection rigoureuse qui facilite nos choix d’investissement.

Comment fonctionne le crowdfunding sur Anaxago ?

Le principe est assez simple à comprendre. Anaxago fait office d’intermédiaire entre les porteurs de projets (entreprises, promoteurs immobiliers, etc.) et nous, les investisseurs particuliers. Leur équipe d’experts analyse chaque projet qui leur est soumis, et seule une petite partie passe le filtre de sélection.

Concrètement, voici comment ça se déroule : une entreprise soumet son dossier à Anaxago, l’équipe l’étudie sous toutes les coutures (business plan, équipe dirigeante, marché, concurrence…), et si le projet est retenu, il est proposé aux investisseurs inscrits sur la plateforme.

En tant qu’investisseur, vous recevez régulièrement des propositions par email. Chaque projet est présenté avec un dossier détaillé comprenant tous les éléments nécessaires pour prendre une décision éclairée. Vous investissez le montant de votre choix, généralement à partir de quelques milliers d’euros.

Ce qui m’a marqué dès le début, c’est la qualité des dossiers présentés. On sent qu’il y a un vrai travail de due diligence derrière, même si évidemment, le risque zéro n’existe pas en investissement.

Quels types d’investissements propose cette plateforme ?

Anaxago ne se limite pas à un seul type d’investissement, et c’est ce qui fait sa richesse. Personnellement, j’apprécie cette diversité qui permet de vraiment diversifier son portefeuille.

Du côté des startups et scale-ups, on trouve des entreprises technologiques en phase de croissance. J’ai par exemple investi dans une fintech qui développait une solution de paiement innovante. Le ticket d’entrée était accessible (5 000 euros), et même si tous les investissements ne sont pas gagnants, certains peuvent vraiment décoller.

L’immobilier représente aussi une part importante des propositions. Contrairement aux SCPI classiques, ici on investit dans des projets spécifiques : résidences étudiantes, bureaux, logements sociaux… J’ai participé au financement d’une résidence senior en région parisienne qui m’a donné entière satisfaction.

Plus récemment, Anaxago a diversifié son offre avec des investissements dans l’art, les collections de montres de luxe, ou encore le vin. Ces placements « passion » représentent une petite partie de mon portefeuille, mais ils apportent une touche d’originalité.

Est-ce vraiment accessible aux investisseurs particuliers ?

C’est une question légitime que je me suis posée au début. Anaxago se positionne effectivement sur le segment des investisseurs qualifiés, mais en pratique, c’est plus nuancé que ça.

Pour devenir investisseur qualifié sur la plateforme, il faut justifier d’un patrimoine financier d’au moins 100 000 euros ou de revenus nets annuels supérieurs à 60 000 euros. Ça peut paraître élevé, mais c’est dans la lignée de la réglementation européenne qui vise à protéger les investisseurs particuliers.

Cependant, certains investissements restent ouverts au grand public, notamment dans l’immobilier. Et même pour les autres, les critères ne sont pas si restrictifs quand on y réfléchit. Un couple de cadres avec un patrimoine immobilier peut facilement remplir les conditions.

Personnellement, j’ai franchi le pas quand j’ai réalisé que mes investissements traditionnels (actions, obligations, immobilier locatif) représentaient déjà un montant conséquent. Anaxago m’a permis d’aller plus loin dans la diversification.

Quels sont les avantages de passer par Anaxago ?

Après plusieurs années d’utilisation, je peux identifier clairement les points forts de cette plateforme. Le premier, c’est la qualité de la sélection. Sur les dizaines de projets qui leur sont soumis chaque mois, seuls quelques-uns sont retenus. Cette présélection nous fait gagner un temps considérable.

L’accompagnement des investisseurs est aussi un vrai plus. Contrairement à d’autres plateformes où on se sent parfois livré à soi-même, ici on bénéficie d’un suivi régulier. Les équipes d’Anaxago organisent régulièrement des webinaires, des rencontres avec les dirigeants des entreprises financées, et le reporting est de qualité.

La diversité des investissements proposés permet de construire un portefeuille vraiment varié. Entre les startups tech, l’immobilier, et les investissements alternatifs, on peut adapter sa stratégie selon ses objectifs et son profil de risque.

Je dois aussi mentionner la dimension fiscale. Certains investissements ouvrent droit à des réductions d’impôts (IR-PME, loi Pinel pour l’immobilier…), ce qui améliore significativement la rentabilité nette.

Y a-t-il des inconvénients à connaître ?

Soyons honnêtes, aucune plateforme n’est parfaite, et Anaxago ne fait pas exception. Le premier point d’attention, c’est évidemment le niveau de risque. On investit dans des entreprises non cotées, des projets immobiliers spécifiques, et par définition, le risque de perte en capital est réel.

Les tickets d’entrée peuvent aussi être un frein. Même si certains investissements sont accessibles à partir de 1 000 euros, la plupart nécessitent des montants plus importants. Pour diversifier correctement, il faut prévoir un budget conséquent.

La liquidité est un autre aspect à considérer. Contrairement aux actions cotées qu’on peut revendre à tout moment, ici on s’engage généralement sur plusieurs années. Il faut donc investir de l’argent dont on n’aura pas besoin à court terme.

Enfin, les frais peuvent parfois sembler élevés. Anaxago prélève une commission sur les investissements, et même si c’est justifié par le service rendu, cela impacte la rentabilité finale.

Comment évaluer les opportunités d’investissement ?

C’est probablement la question la plus importante pour tout investisseur qui débute sur Anaxago. Au fil de mes investissements, j’ai développé ma propre grille d’analyse que je partage volontiers.

D’abord, je regarde toujours l’équipe dirigeante. Dans l’investissement non coté, les hommes et femmes qui portent le projet sont déterminants. Leur expérience, leur track record, leur capacité à exécuter font souvent la différence entre le succès et l’échec.

Ensuite, j’analyse le marché et le positionnement concurrentiel. Une entreprise peut avoir la meilleure technologie du monde, si elle évolue sur un marché de niche sans perspectives de croissance, l’investissement sera décevant. À l’inverse, une solution « basique » sur un marché en forte croissance peut très bien fonctionner.

Pour l’immobilier, je me concentre sur l’emplacement et les fondamentaux du marché local. Une résidence étudiante dans une ville universitaire dynamique aura plus de chances de succès qu’un projet similaire dans une zone en déclin démographique.

Je regarde aussi attentivement les prévisions financières et la valorisation proposée. Même si ces projections restent théoriques, elles donnent une idée du potentiel de rentabilité et permettent de comparer différentes opportunités.

Quel budget prévoir pour débuter ?

C’est une question récurrente que se posent les nouveaux investisseurs, et ma réponse a évolué avec l’expérience. Au début, j’avais tendance à vouloir investir sur tous les projets qui me plaisaient, avec des montants relativement faibles. Résultat : un portefeuille trop dispersé et des frais proportionnellement élevés.

Aujourd’hui, je recommande plutôt d’y aller progressivement. Commencez par budgéter une enveloppe globale dédiée à ce type d’investissements, disons 10 à 20% de vos investissements financiers au maximum. Cette proportion peut sembler conservative, mais elle permet de limiter l’impact en cas de mauvaise performance.

Concrètement, si vous avez 50 000 euros de placements financiers, prévoyez maximum 10 000 euros pour Anaxago. Répartissez ensuite cette somme sur 3 à 5 investissements différents pour diversifier les risques.

N’investissez jamais d’un coup tout votre budget. Étalez vos investissements sur plusieurs mois, voire années. Cela vous permettra de vous familiariser avec la plateforme, d’apprendre de vos erreurs, et de mieux calibrer vos futurs investissements.

Quelle stratégie adopter sur le long terme ?

Après plusieurs années sur Anaxago, j’ai fini par développer une stratégie qui me convient et que je partage souvent avec d’autres investisseurs. L’idée centrale, c’est de considérer ces investissements comme un complément à un portefeuille déjà diversifié.

Ma répartition personnelle ressemble à ça : 40% sur des startups tech (les plus risquées mais avec le plus fort potentiel), 40% sur l’immobilier (plus stable et souvent avec du rendement régulier), et 20% sur des investissements alternatifs (art, vin, montres…) pour le côté « fun ».

Je privilégie la régularité plutôt que les gros coups. Plutôt que d’investir 20 000 euros d’un coup sur un projet, je préfère investir 5 000 euros sur quatre projets différents. La diversification reste la meilleure protection contre les risques.

Je me tiens aussi à une règle simple : jamais plus de 5% de mon patrimoine total sur un seul investissement Anaxago. Cette discipline m’a évité quelques déconvenues quand certains projets ne se sont pas déroulés comme prévu.

Côté réinvestissement, je recycle systématiquement les gains dans de nouveaux projets. C’est l’effet boule de neige qui permet de faire grossir progressivement cette partie du portefeuille.

Mes retours d’expérience après plusieurs années

Maintenant que j’ai quelques années de recul, je peux partager un bilan honnête de mon expérience Anaxago. Globalement, je suis satisfait de mes investissements, même si tous n’ont pas été gagnants.

Sur une quinzaine d’investissements réalisés, j’ai eu trois échecs complets (perte totale du capital), six investissements moyens (récupération du capital avec un rendement faible), et six beaux succès qui ont largement compensé les pertes.

Mon meilleur investissement reste une startup fintech dans laquelle j’ai investi 8 000 euros et qui a été rachetée par un grand groupe. Retour sur investissement : 450% en trois ans. À l’inverse, j’ai perdu intégralement 5 000 euros sur une startup de la foodtech qui n’a pas survécu à la crise Covid.

Ce qui m’a le plus appris, c’est l’importance de la patience. Contrairement à la bourse où les résultats sont visibles quotidiennement, ici il faut savoir attendre. Certains de mes investissements mettent 4 à 5 ans à porter leurs fruits.

L’immobilier s’est révélé plus stable, avec des rendements réguliers mais moins spectaculaires. C’est devenu ma « base stable » sur Anaxago, celle qui génère des revenus récurrents.

Est-ce que je recommande Anaxago ?

Pour conclure cet article, la question que vous vous posez probablement : est-ce que je recommande Anaxago ? Ma réponse est nuancée, comme souvent en investissement.

Si vous cherchez des investissements sûrs et garantis, passez votre chemin. Anaxago, c’est pour les investisseurs qui acceptent de prendre des risques pour potentiellement obtenir des rendements supérieurs à ceux des placements traditionnels.

Si vous avez déjà un portefeuille diversifié (actions, obligations, immobilier, livrets…) et que vous cherchez à aller plus loin, alors oui, Anaxago peut être intéressant. La plateforme offre une exposition à des classes d’actifs qu’il serait difficile d’atteindre autrement.

Mon conseil : commencez petit, apprenez, observez vos premiers investissements, et ajustez votre stratégie au fur et à mesure. Ne mettez jamais tous vos œufs dans le même panier, et gardez toujours en tête que ces investissements sont risqués par nature.

Anaxago représente aujourd’hui environ 8% de mon patrimoine financier total. Ce n’est ni négligeable, ni prépondérant. C’est exactement la proportion qui me permet de dormir tranquille tout en participant à des projets qui me passionnent.

Au final, plus qu’une simple plateforme d’investissement, Anaxago m’a permis de découvrir un écosystème d’entrepreneurs et de projets innovants. Et ça, pour un papa investisseur curieux comme moi, ça n’a pas de prix.