Interhome : faut-il confier sa résidence secondaire au géant suisse de la location saisonnière ?

Salut la famille ! Aujourd’hui, on va décortiquer ensemble Interhome, cette entreprise suisse qui caracole en tête du marché européen de la location de vacances depuis… tenez-vous bien… 60 ans ! Oui, vous avez bien lu. Fondée en 1965 sous le nom de Swiss Chalets par Bruno Franzen et Werner Frey, cette boîte a traversé les décennies en s’adaptant constamment.

Moi qui scrute le marché de la location saisonnière depuis quelques années, je dois avouer qu’Interhome m’a toujours intrigué. Avec environ 40 000 hébergements répartis dans plus de 20 pays et un réseau dense d’agences locales, on ne peut pas vraiment les ignorer quand on réfléchit à investir dans une résidence secondaire.

Mais voilà, comme papa investisseur pragmatique, ma question est simple : est-ce que ça vaut vraiment le coup de leur confier mon bien ? Est-ce que leurs services justifient leurs commissions ? Et surtout, quelle rentabilité peut-on espérer réellement ? C’est exactement ce qu’on va explorer ensemble dans cet article, sans langue de bois et avec des chiffres concrets.

D’où vient vraiment Interhome et comment en sont-ils arrivés là ?

L’histoire d’Interhome, c’est un peu celle de la location de vacances moderne. Créée en 1965 à Londres sous le nom de Swiss Chalets, l’entreprise a été renommée Interhome suite à une fusion intervenue en 1977. Les fondateurs, deux entrepreneurs suisses visionnaires, ont eu l’intuition géniale de faciliter la location de chalets privés dans les Alpes pour les touristes.

À l’époque, c’était révolutionnaire. Imaginez : trouver une location de vacances sans passer par les petites annonces du journal ou le bouche-à-oreille ! Interhome a construit son succès sur un concept simple mais efficace : servir d’intermédiaire entre propriétaires et vacanciers, en garantissant la qualité et la sécurité de la transaction.

Ce qui me fascine, c’est leur capacité d’adaptation. En 1998, la société était déjà présente sur Internet et les réservations en ligne étaient possibles depuis 1999. Ça peut sembler banal aujourd’hui, mais à la fin des années 90, être précurseur du digital dans le tourisme, c’était visionnaire !

En 2008, ils ont même créé Vacando, un autre site dédié aux locations de vacances, pour s’adapter à l’émergence des plateformes décentralisées. En 2009, la part des réservations en ligne sur leurs différents sites s’élevait déjà à 60 %. Et ça, c’est avant même qu’Airbnb ne devienne mainstream en Europe !

Petit détail croustillant : en 1995, ils ont utilisé des campagnes publicitaires humoristiques mettant en scène la Reine d’Angleterre Elisabeth II et Édouard Balladur, alors Premier ministre français. Le slogan pour Balladur, connu comme propriétaire à Chamonix, était : « Pour les vacances, toujours le même chalet à Chamonix ? » Culotté, mais efficace pour se faire connaître !

Aujourd’hui, depuis août 2025, Interhome est officiellement devenu membre du groupe HomeToGo, tout en continuant d’opérer de manière indépendante, fidèle à ses racines suisses. Ce rachat marque une nouvelle étape dans leur évolution, avec accès à un réseau international encore plus vaste.

Comment fonctionne concrètement leur modèle pour les propriétaires ?

Passons aux choses sérieuses : si vous possédez une résidence secondaire et que vous envisagez de la rentabiliser, comment Interhome peut-il vous aider ?

Leur modèle repose sur une promesse simple : vous décharger complètement de la gestion locative. Interhome propose différentes formules, depuis la simple mise en ligne du logement jusqu’à la gestion complète. Concrètement, voici ce qu’ils prennent en charge dans leur formule « tout compris » :

La commercialisation de votre bien : Interhome diffuse vos annonces sur son propre réseau mais aussi via plus de 55 000 partenaires de distribution dans le monde. On parle des grandes agences de voyages en ligne, des plateformes de réservation internationales… Bref, une visibilité qu’il serait très difficile d’atteindre seul.

L’accueil des vacanciers : Dans plus de 200 destinations, les équipes des agences locales ou partenaires Interhome veillent au bon entretien du logement et accueillent les clients. Ça, c’est un vrai plus quand on habite à 500 km de sa résidence secondaire.

L’entretien et le ménage : Après chaque location, le bien est nettoyé, contrôlé et préparé pour les prochains vacanciers. Interhome réalise régulièrement des contrôles et inventaires pour s’assurer que tout est nickel.

La gestion administrative : Réservations, encaissements, déclarations… ils s’occupent de tout. Interhome garantit le paiement régulier des revenus locatifs, mensuellement ou trimestriellement. En cas d’annulation dans les 28 jours précédant l’arrivée, vous bénéficiez même d’une indemnité.

L’assurance : Toutes les propriétés sous contrat sont couvertes par une assurance contre les dégâts ou dommages locatifs. Ça rassure quand on sait que la location saisonnière peut parfois réserver des surprises…

Vous disposez également d’un espace propriétaire en ligne où vous pouvez suivre vos réservations, votre planning, communiquer avec les équipes. Plutôt pratique pour garder un œil sur son investissement sans se noyer dans la paperasse.

Combien ça coûte vraiment de passer par Interhome ?

Ah, la question qui fâche ! Parce que bon, tous ces services, ça a forcément un prix. Et c’est là que ça devient intéressant de faire ses calculs.

D’après les retours que j’ai pu glaner sur différents forums d’investisseurs, Interhome prélève environ 50 % des revenus locatifs. Oui, vous avez bien lu : la moitié. Ça fait mal au premier abord, j’en conviens.

Mais attendez avant de fermer cet article ! Ces 50 % incluent :

  • La commercialisation et la diffusion internationale
  • Le service d’accueil et de remise des clés
  • Le ménage entre chaque séjour
  • L’entretien courant du bien
  • La gestion administrative complète
  • Les assurances
  • Le service client 24/7 pour les locataires

Quand on détaille tout ça, on réalise que si vous deviez gérer seul, vous devriez :

  • Payer des abonnements sur Airbnb, Abritel, etc. (environ 250-300 € par plateforme et par an)
  • Rémunérer une personne de confiance sur place pour l’accueil (50-100 € par location)
  • Payer le ménage (80-150 € par passage selon la taille)
  • Gérer vous-même les annulations, réclamations, problèmes divers…

Après optimisation fiscale, les frais Interhome ne vous coûtent que 70 % de leur prix réel puisque déductibles. Si vous êtes en LMNP (Loueur Meublé Non Professionnel), ces charges réduisent votre base imposable. Le calcul devient alors beaucoup plus intéressant.

Quelle rentabilité peut-on vraiment espérer ?

Soyons cash : la location saisonnière peut rapporter gros, mais c’est loin d’être garanti. Par rapport à une location classique, le revenu d’une location saisonnière varie entre 4 et 11 % nets. L’écart est énorme et dépend de multiples facteurs.

Voici un tableau comparatif pour y voir plus clair :

Type de locationRentabilité moyenneCharges de gestionContraintesVacance locative
Location longue durée3-5 % netFaibles (5-8%)ModéréesFaible
Location courte durée autonome6-12 % netMoyennes (15-25%)ÉlevéesMoyenne
Location courte durée via Interhome4-8 % netÉlevées (50%)Très faiblesFaible

Le calcul de la rentabilité avec Interhome se fait ainsi :

  1. Estimez le revenu locatif brut annuel (ils peuvent vous aider avec leur expérience locale)
  2. Divisez par 2 pour avoir votre part (celle d’Interhome)
  3. Déduisez vos charges de propriétaire (taxe foncière, charges de copropriété, assurance PNO, éventuels travaux)
  4. Divisez le résultat par le prix d’achat du bien

Exemple concret avec un appartement à 200 000 € générant 20 000 € de revenus bruts annuels :

  • Revenus Interhome : 20 000 € / 2 = 10 000 €
  • Charges propriétaire : 2 000 € (taxes + charges)
  • Revenu net : 8 000 €
  • Rentabilité nette : 8 000 / 200 000 = 4 %

C’est moins que si vous gériez seul (vous pourriez potentiellement atteindre 7-8 %), mais avec zéro contrainte et zéro stress. À vous de voir ce que vaut votre temps et votre tranquillité d’esprit.

Dans quelles situations Interhome est-il vraiment pertinent ?

Après avoir décortiqué leur modèle, voici mon analyse franche des situations où passer par Interhome fait sens :

Situation 1 : Vous habitez loin de votre bien Si votre résidence secondaire est à 300 km ou plus, gérer seul devient un cauchemar. Les allers-retours, les urgences à gérer à distance… Interhome prend tout son sens. Plusieurs propriétaires témoignent de leur satisfaction après 10-15 ans de collaboration, justement parce qu’ils n’ont jamais eu à se déplacer pour un problème.

Situation 2 : Vous n’avez pas le temps ni l’envie de gérer La location saisonnière en direct, c’est chronophage. Messages à toute heure, check-in/check-out, gestion des avis, résolution de problèmes… Si vous avez déjà un travail prenant et une famille, déléguer à 50 % peut être le bon compromis pour votre santé mentale.

Situation 3 : Votre bien est dans une zone à fort potentiel touristique Plus la demande est forte, plus le taux de remplissage sera élevé. Dans les destinations prisées (Côte d’Azur, stations de ski réputées, Bretagne sud…), Interhome peut vraiment maximiser votre taux d’occupation grâce à leur réseau international.

Situation 4 : Vous débutez dans la location saisonnière Commencer avec Interhome, c’est apprendre le métier sans prendre tous les risques. Après quelques années, si vous vous sentez à l’aise, vous pourrez toujours reprendre la main et gérer en direct.

Les situations où ce n’est PAS pertinent :

  • Vous habitez sur place ou à proximité immédiate
  • Votre bien est dans une zone peu touristique où le taux de remplissage sera faible de toute façon
  • Vous avez du temps et aimez gérer vos locations (certains adorent ça !)
  • Vous visez la rentabilité maximale absolue

Comment se positionne Interhome face aux alternatives ?

Regardons la concurrence, parce qu’Interhome n’est évidemment pas seul sur ce marché :

SolutionCommissionGestionVisibilitéIdéal pour
Interhome~50%ComplèteInternationalePropriétaires distants
Airbnb3-14%AutonomeTrès élevéeGestionnaires actifs
Abritel/Vrbo8-12%AutonomeÉlevéeAutonomes organisés
Conciergerie locale15-30%VariableMoyenneMix autonomie/délégation
Gestion directe0%TotaleFaible à moyennePropriétaires locaux

La grosse différence avec Airbnb ou Abritel, c’est que ces plateformes ne gèrent rien : vous restez maître à bord mais aussi responsable de tout. Les conciergeries locales sont un bon intermédiaire, mais leur réseau de distribution reste limité.

Ce qui différencie vraiment Interhome, c’est cette combinaison unique de :

  • Réseau de distribution international massif
  • Service local de qualité suisse
  • Gestion de A à Z vraiment complète
  • Expérience de 60 ans dans le métier

Par contre, leur modèle économique fait qu’ils se concentrent sur les biens qui ont du potentiel. Ils dispensent des conseils sur les emplacements à visiter et informent sur le rendement possible. Si votre bien est mal placé ou de qualité médiocre, ils peuvent refuser de le prendre en gestion.

Quels sont les retours réels des propriétaires ?

Parce que la théorie c’est bien, mais les retours terrain c’est mieux. J’ai épluché pas mal de témoignages et voici ce qui ressort :

Les points positifs récurrents :

Des propriétaires rapportent une gestion sans problème sur 15 ans, avec zéro souci majeur et aucun dégât d’importance. C’est rare dans la location saisonnière ! D’autres soulignent que les règlements des loyers tombent régulièrement tous les mois, chose bien appréciable pour les retraités.

Le professionnalisme des équipes locales revient systématiquement. Les agences Interhome semblent vraiment bien tenues, avec des équipes réactives et compétentes.

La tranquillité d’esprit aussi : plusieurs témoignages mentionnent qu’ils retrouvent leur bien « comme au premier jour » après plusieurs mois de location. Le contrôle qualité semble vraiment au rendez-vous.

Les critiques qu’on entend :

Le coût, évidemment. 50 %, ça reste une commission massive qui peut frustrer quand on voit partir la moitié de ses revenus locatifs.

Certains propriétaires gardent la jouissance gratuite de leur bien quelques semaines par an, sauf juillet-août. Mais cette limitation peut être frustrante si vous voulez vraiment en profiter en haute saison.

La rigidité du système aussi : une fois sous contrat avec Interhome, vous devez respecter leurs règles et calendriers. Moins de flexibilité qu’en gestion directe.

Mon verdict de papa investisseur sur Interhome

Après avoir décortiqué leur modèle, analysé les chiffres et épluché les retours, voici mon avis tranché :

Interhome est pertinent si :

  • Vous cherchez la simplicité absolue et assumez de payer pour ça
  • Votre bien est bien placé dans une zone touristique établie
  • Vous habitez loin et n’avez pas de réseau local fiable
  • Vous débutez et voulez être accompagné
  • Vous privilégiez la sérénité à la rentabilité max

Passez votre chemin si :

  • Vous visez une rentabilité supérieure à 8-10 % net
  • Vous avez du temps et aimez gérer
  • Votre bien est dans une zone peu touristique
  • Vous voulez garder une flexibilité totale sur les dates

Personnellement, je verrais bien Interhome comme une solution de transition ou pour un patrimoine secondaire que je ne veux absolument pas gérer. Pour mon investissement principal en location saisonnière, je préfère garder la main avec une conciergerie locale qui me prend 20-25 % et me laisse plus de marge.

Mais je connais plusieurs investisseurs très satisfaits d’Interhome, notamment des retraités qui ont plusieurs biens et veulent vraiment décrocher. Pour eux, perdre 25-30 points de rentabilité brute, c’est le prix de la tranquillité. Et franchement, c’est respectable.

Les alternatives à considérer avant de signer

Si vous hésitez encore, voici d’autres pistes à explorer :

La gestion avec conciergerie locale : Vous gardez plus de marge (70-80 % des revenus) tout en déléguant l’opérationnel. C’est mon choix perso pour mes locations.

Le mix Airbnb + conciergerie : Vous gérez la commercialisation online (c’est facile) et vous déléguez uniquement l’accueil et le ménage. Rentabilité optimale avec contraintes modérées.

Les plateformes spécialisées : HomeAway, Booking.com… offrent une bonne visibilité avec des commissions plus raisonnables (10-15 %).

La location au mois : Pour éviter le turn-over intense de la location à la semaine, certains propriétaires louent uniquement au mois. Moins de revenus mais beaucoup moins de contraintes.

L’idéal ? Tester plusieurs formules sur quelques années pour trouver votre équilibre personnel entre revenus, temps investi et stress.

Les évolutions du marché et l’avenir d’Interhome

Un mot sur les tendances qui vont impacter la location saisonnière et Interhome :

La réglementation se durcit : Paris, Lyon, Bordeaux… de plus en plus de villes encadrent strictement la location saisonnière. Un rapport parlementaire publié en 2024 met en avant les impacts de la location saisonnière sur le marché locatif, et des mesures restrictives sont en discussion. Interhome, en tant qu’acteur établi et déclaré, vous protège mieux face à ces évolutions.

La professionnalisation continue : Les locataires sont de plus en plus exigeants. Services, qualité, flexibilité… Le niveau attendu monte constamment. Interhome, avec ses standards suisses, est plutôt bien positionné.

Le digital s’intensifie : Réservation instantanée, check-in automatisé, recommandations personnalisées… La tech transforme le secteur. L’intégration au groupe HomeToGo offre à Interhome l’accès à des technologies de pointe, ce qui devrait encore améliorer leur service.

La concurrence s’aiguise : Airbnb, Booking.com, et d’autres géants investissent massivement dans les services aux propriétaires. Interhome devra continuer à innover pour justifier ses tarifs.

Ma prédiction ? Les acteurs comme Interhome qui combinent tech et service humain local vont tirer leur épingle du jeu. Les propriétaires auront le choix entre tout gérer seuls sur les plateformes (pour les courageux) ou tout déléguer à des pros (pour les autres). Le marché va se polariser.


Voilà les amis, vous savez maintenant tout sur Interhome ! De sa création il y a 60 ans à son modèle économique actuel, en passant par la rentabilité réelle qu’on peut en attendre. J’espère que cet article vous aidera à prendre une décision éclairée pour votre résidence secondaire.

Comme toujours en investissement immobilier, il n’y a pas de solution miracle universelle. Interhome est un excellent outil pour certains profils, moins pertinent pour d’autres. L’essentiel, c’est de faire vos calculs avec des chiffres réalistes et d’être honnête sur le temps que vous pouvez/voulez vraiment investir.

Et vous, vous avez déjà utilisé Interhome ou envisagez de le faire ? Ou préférez-vous gérer seul votre location saisonnière ? Partagez votre expérience en commentaires, ça m’intéresse toujours d’avoir d’autres points de vue !


Les informations de cet article sont basées sur des données publiques, des retours d’expérience et mon analyse personnelle. Les chiffres de rentabilité sont indicatifs et peuvent varier selon votre situation. Faites toujours vos propres calculs avant d’investir.

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