En tant que propriétaire d’un bien en colocation, j’ai récemment confié la vente de mon appartement à l’agence immobilière Kimmo, basée dans la région de Charleroi. Je partage ici mon expérience personnelle, qui, malheureusement, a été marquée par plusieurs incompréhensions et un sentiment croissant de frustration. L’objectif de cet article est informatif, pour aider d’autres propriétaires à faire un choix éclairé.

Des informations incohérentes dans l’annonce

Dès la mise en ligne de l’annonce, j’ai été surpris de voir que le loyer affiché ne correspondait pas à la réalité. Mon bien génère 1850€/mois, mais l’annonce mentionnait 1440€/mois. Lorsque j’ai interrogé l’agente, elle m’a répondu qu’il s’agissait de son estimation personnelle du loyer “réaliste” si elle devait gérer elle-même la location future pour les acheteurs.

Cette approche m’a dérangé, car j’estimais que le rôle de l’agent est de valoriser le bien tel qu’il est, avec sa rentabilité actuelle.

Un mandat clair… mais une annonce qui ne reflète pas le bien

Le mandat que nous avons signé précise noir sur blanc que la nature du bien est un « appartement en deux lots », ce qui est d’ailleurs inscrit dans l’acte de base. Pourtant, l’annonce publique décrit l’appartement comme un bien à 4 chambres, sans mention de la division en lots.

Ce genre de présentation peut prêter à confusion, voire entraîner des complications lors de la vente, notamment sur le plan juridique.

Un acheteur s’est rétracté après des vérifications

L’un des acheteurs intéressés a fini par se rétracter. Selon les informations dont je dispose, il aurait eu des doutes après avoir consulté un notaire sur la configuration réelle du bien. Je n’en fais pas porter la responsabilité directe à l’agence, mais je ne peux m’empêcher de me demander si une communication plus rigoureuse dès le départ aurait permis d’éviter cette situation.

Des messages intrusifs sur mon WhatsApp

Je dois aussi mentionner un épisode désagréable survenu récemment. Après avoir réagi à un commentaire Facebook critique à propos de l’agence (que je trouvais représentatif de mon ressenti), j’ai reçu un message direct de l’agente sur WhatsApp me reprochant d’avoir “liké” ce commentaire.

En tant que client, je me suis senti pris à partie pour avoir exprimé un doute légitime. Cela a renforcé mon malaise et mon envie de me désengager.

Une impression générale de désalignement

Ce que je retiens de cette collaboration, c’est un sentiment que l’agence n’a pas toujours agi dans mon intérêt premier. Que ce soit sur la rentabilité du bien, sa présentation, ou la communication, j’ai eu le sentiment que la stratégie servait davantage l’agence que moi, le vendeur.

Conclusion : un retour d’expérience utile, j’espère

Je ne rédige pas cet article par vengeance, mais parce que je pense qu’il est utile de partager ce type d’expérience de manière transparente. Chaque agent et chaque agence ont leur façon de travailler, mais tout propriétaire a le droit d’attendre rigueur, clarté et alignement des intérêts.

Disclaimer important :

Cet article reflète une expérience personnelle précise, documentée par des échanges et documents signés. Il ne s’agit en aucun cas d’une accusation diffamatoire, mais d’un retour factuel et subjectif. D’autres clients peuvent évidemment avoir vécu des expériences différentes.